Non : les codes sur les étiquettes des fruits et légumes n'identifient pas des OGM

 

Non : les codes sur les étiquettes des fruits et légumes n'identifient pas des OGM

2000002982373Codes à quatre ou cinq chiffres sur les autocollants apposés sur les fruits et légumes.

Les codes à quatre ou cinq chiffres sur les autocollants apposés sur les fruits et légumes servent à contrôler les stocks et à faciliter le passage en caisse dans les magasins. 

Publications

Pourtant, des publications trompeuses et virales sur Facebook continuent d'affirmer qu'ils permettent de savoir si ces produits ont été génétiquement modifiés.

Faux

Expliquent des représentants du secteur : si le consommateur peut savoir à partir du code si le produit est bio, il ne peut pas identifier un fruit ou un légume OGM. En France, ceux-ci sont de toutes façons interdits à la culture et à la commercialisation.

Autocollants

"Ces autocollants sur les fruits (surtout importés) savez-vous ce qu'ils signifient ? Information très importante, j'espère que vous pourrez en profiter", fait valoir une publication virale sur Facebook.

Affirmations

Dont les affirmations, complétées d'une photo de pomme étiquetée, ont été reproduites telles quelles des milliers de fois par divers comptes sur le réseau social.

Photo

La photo montre une pomme estampillée d'une étiquette mentionnant la variété du fruit et le code à quatre chiffres "4173", tandis que le texte affirme qu'un tel code, s'il commence par 3 ou 4, prouve que le fruit "a été aspergé de pesticides". Pour un code à cinq chiffres, le fruit serait bio s'il commence par 9, et OGM s'il commence par 8, affirme encore la publication.

Facebook

Une recherche sur Facebook montre que cette publication circulait déjà en français en 2021. Elle a aussi rencontré un gros succès sur le réseau social à travers le monde, par exemple en Grèce, où un post prenant l'exemple d'une orange circule, et a donné lieu depuis trois ans à des articles vérifiant la même affirmation, comme aux États-Unis.

Variantes

Des variantes circulent par ailleurs, affirmant à tort que ces codes permettraient de savoir où les biens ont été produits, comme certaines en Amérique du Nord et en Malaisie.

Commentaires